vendredi 25 janvier 2008

à propos des complexes technico-culturels

notes pour une note pour plus tard :

les livres et les vins sont les deux objets technico-culturels que je préfère. Ils sont à la conjonction de tant de rivières : pour que le livre naisse, il aura fallu inventer l'écriture, le papier, l'encre, la reliure, et on peut dire aussi le commerce, et j'en passe. Pour le vin, l'agriculture, la maîtrise des processus biochimique, et disons, les bouteilles, qui supposent le verre. Tous deux présentent une sorte de perfection dans l'aboutissement de leur apparente simplicité.

Bien entendu, tous deux ne se révèlent que lorsqu'on les ouvre, mais j'arrête là le parallèle,le gnangnan guette.

Peut-on aimer les livres et ne pas aimer le vin ? Ou l'inverse.

Je sens qu'il y a quelque chose dans le dialogue souterrain de ces deux mediums du plaisir. Nous allons laisser le dialogue ouvert, nous allons illustrer et l'on verra si ça suinte, si ça distille...

Bu ce soir, avec un couscous du type de la rue d'à côté qui fait aussi des kébabs délicieux (oui oui, le kébab, c'est comme les pizzas, les sandwiches et les gens de droite, il faut connaître les bons)
  • La croix Chaptal, Rouge AOC Coteaux du Languedoc – Terrasses du Larzac (carafé une heure - puissance du nez, tendresse de la bouche, un rouge solide mais digeste, vous y trouverez des fruits noirs et de la viande, mais c'est finalement clair et doux)

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